Cette semaine, j’ai lu l’article de la Revue Gestion de HEC Montréal sur les grandes qualités d’un leader en transformation numérique. J’ai tout de suite pensé aux transformations numériques des entreprises dans lesquelles j’ai travaillé. J’ai aussi reconnu certains traits de ma personnalité, comme le côté créatif, le fait que je déteste être mis dans une boîte – je suis une professionnelle qui aime le changement, passer à l’action rapidement (allô l’agilité), mettre de nouveaux processus efficaces en place, mais trop de formalités administratives… pas pour moi. Je suis en mode : go, essayons et au pire, on ajustera!

Parmi les plus grands défis de transformation numérique, il y a la gestion de changement auprès des parties prenantes de l’organisation, les changements de processus et de l’écosystème numérique/technologique. Une transformation numérique, ça se fait ensemble, vers une vision commune claire (objectifs et résultats attendus) et mobilisatrice, de manière progressive et en transformant les personnes résistantes en ambassadeurs.
Comme l’article le mentionne, les leaders en transformation numérique ont besoin d’avoir certaines connaissances des outils en numérique pour savoir de quoi on parle, comprendre les enjeux des parties prenantes et le contexte de l’organisation. C’est aussi important d’être à l’affût des tendances et des nouvelles technologies, puis des plateformes/systèmes en place pour avoir une certaine légitimité, comprendre les questions et être en mesure de challenger les idées, les solutions proposées pour atteindre les objectifs attendus. Ce type de leader d’aujourd’hui doit aussi :
- être un bon gestionnaire;
- maîtriser les objectifs d’affaires de l’entreprise ET les besoins des parties prenantes;
- avoir un état d’esprit axé sur la croissance;
- cerner les bénéfices et la valeur ajoutée du projet;
- savoir convaincre les hauts dirigeants, les employés puis susciter leur adhésion;
- avoir une vision claire du projet, des objectifs et résultats attendus;
- avoir une grand intelligence émotionnelle : faire preuve d’écoute et d’empathie;
- être capable aussi de travailler à travers certaines ambiguïtés;
- inspirer les autres et être en mesure de bien expliquer les avantages de cette transformation.
Pour les besoins d’une étude, le cabinet de recrutement Russell Reynolds Associates (RRA) a fait subir des tests psychométriques à des cadres responsables de projets de transformation numérique. Les résultats affichaient des différences marquées entre eux et les cadres supérieurs moyens : ils se montraient plus enclins à passer outre aux formalités administratives, plus créatifs, plus prêts à bousculer l’ordre établi, plus à l’aise à travailler dans un environnement incertain et plus disposés à prendre position sur certains sujets.
– Revue Gestion, HEC Montréal
Il faut savoir reconnaître ses talents et les points de croissance dans la vie. Pour moi, il est important de travailler sur l’ambiguïté (je suis capable de dealer avec un certain niveau, mais quand l’ambiguïté prend le dessus, c’est insupportable ou je tente d’avoir des informations pour sécuriser quelques éléments) et la capacité de prendre plus de décisions (car parfois indécise et empathique en plus!). Pour ce qui est de la créativité, passer outre les formalités, bousculer l’ordre établi (sortir de la boîte), c’est quand même dans la poche! Même que je devrais encore plus affirmer mon côté visionnaire innovatrice. Allez hop!

Lire l’article : Les qualités d’un bon leader numérique